|
|
La notion dintempéries ne se réduit pas aux conditions atmosphériques anormales mais sentend des circonstances extérieures qui rendent effectivement impossible laccomplissement du travail compte tenu de sa nature, de sorte que la période de chômage partiel peut dépasser la période dintempéries réelles. Bénéficient de lindemnisation pour intempéries les salariés et les apprentis appartenant aux professions énumérées à larticle L. 731-1, quels que soient le montant et la nature de leur rémunération. Le salarié ou lapprenti a droit à lindemnisation sil justifie avoir accompli un nombre minimum dheures de travail durant une période déterminée et précédant larrêt du travail dans lune des entreprises définies à larticle L. 731-1. Lindemnité journalière est due pour chaque heure perdue après expiration dun délai de carence fixé par voie réglementaire. De la même manière sont fixés :
Lindemnité est payée au travailleur par lentreprise qui
lemploie dans les mêmes conditions de lieu et de temps que le salaire. Elle ne peut
être allouée aux travailleurs momentanément inaptes ; elle ne cumule pas avec les
indemnités journalières daccidents du travail, de maladie, dassurances
sociales et de congés payés. Elle est exclusive de toute indemnité de chômage. Les indemnités accordées aux travailleurs du bâtiment et des travaux publics
en cas dintempéries en exécution du présent chapitre ne sont pas considérées
comme constituant un salaire et ne donnent pas lieu en conséquence au versement de
cotisations pour charges sociales à lexception de celles concernant
lapplication de la législation sur les congés payés. Larrêt du travail en cas dintempéries est décidé par
lentrepreneur ou par son représentant sur le chantier après consultation des
délégués du personnel. Les charges résultant du paiement des indemnités journalières, y compris les charges sociales, sont réparties sur le-plan national entre les entreprises définies à larticle L. 731-1 en fonction des salaires payés par celles-ci à leurs travailleurs. La péréquation des charges est opérée par la caisse nationale de surcompensation des congés payés du bâtiment et des travaux publics et par les caisses des congés payés dans les conditions fixées par voie réglementaire. Le contrôle de lapplication par les employeurs des dispositions du présent chapitre est confié aux inspecteurs du travail et aux contrôleurs assermentés par les caisses de congés payés du bâtiment. En cas de retard dans le paiement des cotisations et dans la production des déclarations de salaires servant dassiette aux cotisations, les cotisations dues et non payées ou correspondant aux déclarations non produites en temps voulu seront majorées de 1 p. 100 par jour de retard. Cette majoration ne pourra appliquée quaprès mise en demeure par la caisse des congés, payes, à lemployeur deffectuer le versement des cotisations ou les déclarations de salaires. En cas darrêt pour cause dintempéries, les travailleurs que leur employeur ne peut utiliser peuvent être mis par leur entreprise à la disposition de collectivités publiques pour lexécution de travaux dintérêt général. À cet effet, lemployeur est tenu de déposer, à la demande de la mairie de la commune du lieu du chantier, létat numérique et par spécialité des ouvriers dont lactivité est interrompue. Dans ce cas, les intéressés perçoivent le salaire correspondant aux travaux effectués auquel sajoute, le cas échéant, une indemnité égale à la différence entre le taux servant de base au calcul de lindemnité dintempéries et le salaire perçu pour ces travaux occasionnels. Cette indemnité différentielle est remboursée aux collectivités publiques par les caisses de congés payés. Un décret fixera les modalités dapplication du présent chapitre. Il déterminera en particulier les conditions dans lesquel1es les contestations nées de lapplication. du présent chapitre pourront être soumises à des organismes paritaires de conciliation dont lintervention pourra être rendue obligatoire par ledit décret. |
|